Mes idées pour optimiser Station F

Alors que le nom « Station F » a été rendu public fin juin, il est temps que je rende public mes idées pour optimiser ce projet dont j’ai entendu parler pour la première fois il y a trois ans, en juin 2013 et qui me tient à cœur depuis cette époque. « Station F », c’est le projet d’incubateur de Xavier Niel connu jusqu’alors sous le nom de « Halle Freyssinet » du nom du lieu où il se trouvera à Paris, ou « 1000 startups » puisque le but du projet est d’incuber 1000 startups dans un lieu accessible 24h/24 permettant d’accueillir 3000 personnes.

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Bien que mes réseaux sociaux affichent un millier de contacts, je n’ai pas de contacts particuliers avec les personnes en charge de la mise en oeuvre de ce projet. Je n’ai donc pu leur proposer mes idées. Comme cela fait trois ans que j’y réfléchis, la moindre des choses, c’est que je les publie. Mes idées ne sont peut-être pas originales. Peut-être que Station F a prévu de faire la même chose. Mais n’ayant pas été en contact avec l’équipe chargée de le mettre en oeuvre, je ne le sais pas. Voici mes idées.

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La taille de vos erreurs doit grandir avec celles de la société

« La taille de vos erreurs doit grandir avec celles de la société ». Ce n’est pas moi qui le dit, mais Jeff Bezos, le PDG d’Amazon. Et de rajouter, « Sinon, l’entreprise évoluera à une trop petite échelle. La bonne nouvelle lorsque vous choisissez cette approche est qu’un petit nombre de victoires paient pour des centaines d’échecs ». Inspirant.

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C’est d’ailleurs dans cette logique qu’est Xavier Niel, en France, en créant le projet 1000 startups à la Halle Freyssinet. En incubant 1000 startups, il y en aura au moins une qui réussira et qui financera les 999 échecs. Cette façon de penser est un changement de culture qui a du mal à passer. Mais c’est ceux qui l’ont adopté qui obtiennent les plus gros succès. Ce n’est pas avec du vinaigre qu’on attire les mouches. Tout cela est dans la mouvance du Lean Startup avec la culture du « Fail fast ».

Pour en savoir plus, lisez l’article de Clubic, « Amazon a de très gros échecs dans ses cartons« .

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Panorama des offres de stockage illimitées dans les nuages

Avis de tempête dans le stockage illimité dans les nuages. Les offres illimitées sont rares et ont tendance à disparaitre les unes après les autres. Que reste t’il sur le marché de l’illimité ? Voici un panorama (non exhaustif) des offres restantes. Analyse.

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Microsoft sera la seule société Hi-tech Américaine qui survivra

Microsoft sera la seule société Hi-tech Américaine qui survivra. Comme vous le savez certainement, le lieu que l’on appelle Silicon Valley est en Californie, entre San Francisco et Los Angeles. La Silicon Valley, c’est la plus grande concentration d’entreprises Hi-tech américaines. Les géants de la planète y ont leur siège : Google, Apple, Facebook, Yahoo, Oracle, Adobe, Intel, HP, Cisco et j’en passe. Il y en a plus de 6 000 ! Or, vous n’êtes pas sans savoir que la Californie est au beau milieu de la faille géologique de San Andreas, à la jonction des plaques tectoniques du Pacifique et de l’Amérique. De nombreux films et séries ont envisagé la disparition pure et simple de la Californie lors d’un prochain tremblement de terre majeur appelé « Big one ». Mais ce tremblement de terre n’est pas une fiction, c’est une réalité scientifique. Et le « Big One » va arriver bien plus rapidement qu’on le croit. Il n’est plus question de savoir si cela va arriver, mais quand cela va arriver. La Californie va donc disparaître très prochainement, la Silicon Valley et toutes les grandes entreprises Hi-tech américaines avec. Toutes sauf Microsoft qui est la seule à s’être implantée à Seattle. Microsoft sera donc la seule société Hi-tech Américaine qui survivra à « Big one ».

Si vous voulez voir en images comment ces entreprises vont disparaître, regardez le trailer 1 et le trailer 2 officiel du film San Andreas à paraître au cinéma le 27 mai 2015.

Nota : Microsoft devra tout de même continuer à se battre avec Amazon qui a eu la bonne idée de s’installer elle aussi à Seattle.

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Edit 20/06/2015 : Puisqu’au 1er avril je parlais de ce film, je n’ai pas résisté à la tentation d’aller le voir. Et j’ai été servi : un film plat, sans originalité et égoïste.
Un peu comme Titanic, on sait dès le début du film comment il va se terminer : toute la Californie va être dévastée.
Il y a le scientifique qui a trouvé la recette miracle pour détecter à l’avance les tremblements de terre, mais personne ne l’écoute.
Très rapidement après les premières secousses, les communications cellulaires sont coupées, mais les filaires et la télé fonctionnent toujours.
Un sauveteur balaise qui n’a pas su sauver sa fille par le passé se met à la quête de sauver sa femme (en instance de divorce) et sa fille. Les autres ne comptent pas.
A la fin du film, les deux sont sauvés. Un étudiant à la recherche d’un premier emploi qui a pu sauver la fille d’une mort certaine est aussi sauvé avec son frère.
Le sauveteur et sa femme se remettent ensemble. La fille et l’étudiant s’embrassent pour la première fois. Et le petit frère regrette de ne pas avoir 20 ans (pour embrasser la fille).
Et les autres ? Ben on s’en fout. Ils sont presque tous morts. Il y a quand même assez de survivants pour brandir le drapeau Américain.
Et maintenant, on fait quoi ? On reconstruit ! Générique.
En plus, je suis allé le voir en 3D ce qui n’apporte rien pour ce film. La totale !

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Fin 2014, où en est-on avec George Orwell ?

Ma première analyse d’expert date du 6 septembre 2010 et parle d’Eric Schmidt, le directeur de Google, qui s’imaginait être le fils spirituel de George Orwell. George Orwell est cet écrivain anglais qui a dépeint en 1948 le monde futuriste de 1984 (inversion des deux derniers chiffres), un monde où tout est contrôlé par la police de la pensée qui traque ceux qui sont déviants de la pensée unique imposée par le pouvoir et les vaporise, une jolie façon de dire les supprime. Evidemment, personne ne veut de ce monde qui laissait à penser à l’époque ce que pourraient devenir les pays soviétiques. C’était la guerre froide.

1984, c’était il y a 30 ans. 1948, c’était il y a presque 70 ans. Qu’en est-il aujourd’hui de ce monde dirigé par la police de la pensée unique ? Ce n’est clairement pas le monde soviétique qui fait maintenant partie des gentils. Et pourtant, les prédictions de George Orwell n’ont jamais été aussi d’actualité et la police de la pensée unique vient de notre monde occidental à nous. Nous avons créé ce monstre. Nous vivons en plein dedans. Analyse. Très longue analyse…

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On va vous faire passer l’envie d’acheter des livres

Il y a parfois des lois qui sont bizarres. Prenons par exemple les biens culturels. Alors qu’il y avait la crise du secteur musical, le taux de TVA des CD audio est toujours resté au taux normal alors que le lobbying musical militait au passage au taux de TVA réduit. En 2014, cette TVA est passée de 19,6% à 20%, là où la TVA pour les livres est restée à 5,5%. La musique numérique est facturée à 20% là où le livre numérique l’est à 5,5%. Dans les deux cas, ce sont juste des fichiers informatiques. Cherchez l’erreur.

Depuis 1981, le livre est protégé par la loi de Jack Lang dit du prix unique du livre. Les libraires ne peuvent décider du prix de vente du livre. Celui-ci est fixé par l’éditeur. Le libraire peut tout au plus appliquer une réduction maximale de 5%. L’essor de l’achat en ligne sur Internet a fait que des sociétés comme Amazon ont proposé, en sus de cette réduction, des frais de port gratuits. Le lobbying des libraires ayant des magasins physiques a commencé à réclamer l’abandon de ce double avantage qui, selon eux, est une distorsion de concurrence en leur défaveur. Les parlementaires l’ont entendu puisque la loi dite Anti-Amazon vient d’être mise en application aujourd’hui. L’achat d’un livre en ligne ne permet plus d’appliquer la réduction de 5% et les frais de port ne peuvent plus être gratuits. Ces derniers sont donc facturés 1 centime. Pour bénéficier de la réduction de 5%, il faudra aller chez son libraire physique uniquement. En 2011, le prix du livre avait déjà augmenté à la faveur du passage de la TVA de 5,5% à 7%. Bien que la TVA soit repassée à 5,5%, le prix du livre ne s’est pas réduit.

Prenons comme exemple le livre « 10 ans de Friends » paru en 2005. Le prix éditeur est de 23 Euros mais avec la réduction de 5%, il était possible de l’acheter à 21,85 Euros avec des frais de port gratuits. Le prix public est passé en 2011 à 23,34 Euros, mais avec la réduction de 5%, il était possible de l’acheter à 22,18 Euros, prix qui est encore affiché sur le site de la Fnac qui n’a pas encore fait la mise à jour de son site. Le prix n’a d’ailleurs pas été réduit lorsque la TVA est repassée à 5,5%. Avec la nouvelle loi, le prix éditeur augmenté mais non réduit est à appliquer, majoré de frais de port de 1 centime, soit 23,35 Euros comme vous pouvez le constater sur le site d’Amazon. Si vous êtes un peu idiot et que vous ajoutez dans votre panier un produit qui n’est pas un livre, les frais de port passent à 2,79 Euros. Gageons que vous ne l’êtes pas et que vous ne vous ferez pas avoir.

Récapitulons. A la sortie du livre, il était possible de l’acheter en ligne à 21,85 Euros, frais de port compris. Aujourd’hui, il ne peut être acheté en ligne à moins de 23,35 Euros, soit 1.5 Euros plus cher. Ce montant correspond justement à celui qui est versé à l’auteur du livre pour chaque vente réalisée. En allant chez votre libraire, vous pourrez certes l’avoir à 22,18 Euros s’il veut bien faire l’effort de le commander car bien entendu il ne l’aura pas en stock. Vous devrez attendre au minimum une semaine pour l’avoir. A qui bénéficie cette loi ? Certainement pas au consommateur qui est habitué maintenant à tout faire sur Internet, encore moins à l’auteur qui a toujours été le dindon de la farce en matière de livres et probablement pas les libraires car je vois mal les gens changer leurs habitudes et se déplacer deux fois espacés d’une semaine pour acquérir un livre moins cher. Au fait, les 1,5 Euros en plus, ils vont dans les poches de qui ? D’Amazon bien sur, la société qui ne paye pas ses impôts en France. Cette loi est parfaitement logique. Surnommée loi anti-Amazon, elle va permettre à Amazon de gagner plus d’argent. Attendez-vous maintenant à une prochaine crise du livre. Les livres étant plus chers, les ventes vont inexorablement se réduire…

Voici un petit rappel des taux de TVA appliqués sur les biens et services culturels entre 2013 et 2014 :

Biens et services culturels 2013 2014
Livres
Livre imprimé 5,5% 5,5%
Livre numérique homothétique 5,5% 5,5%
Livre numérique enrichi  19,6% 20%
Musique enregistrée
Musique physique (CD, vinyle, K7) 19,6% 20%
Musique numérique (download, streaming)  19,6% 20%
Audiovisuel et cinéma
Télévision payante (sauf triple play) 7% 10%
Vidéo physique (DVD, Blu-Ray, vente + location) 19,6% 20%
Vidéo numérique (VàD, VàDA) 19,6% 20%
Billetterie spectacles
Spectacle vivant 5,5% 5,5%
Cinéma 7% 10%
Spectacle vivant 5,5% 5%
Presse
Presse papier (ventes et abonnements) 2,1% 2,1%
Presse en ligne 19,6% 20%
Jeux Vidéos
Jeux sur support physique 19,6% 20%
Jeux en ligne 19,6% 20%

Pour en savoir plus, lisez l’article de 01Net « Amazon : les frais de livraison de livres passent à… 1 centime ! » qui met en avant l’option frais de port à 2,79 Euros, l’article de Clubic « Loi anti-Amazon : le commerçant est-il vraiment gagnant avec ses frais d’envoi à 1 centime ? » qui rentre un peu plus dans le détail, et l’article du ministère de l’économie « Quels sont les taux de TVA en vigueur en France et dans l’Union européenne ? » qui rappelle que le taux de TVA du livre a été réduite à 5,5%.

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Le web a 25 ans, bon anniversaire !

Le World Wide Web fête aujourd’hui ses 25 ans. C’est en effet le 12 mars 1989 que Tim Berners Lee a fait lire à son chef, Mike Sendall, la spécification d’un projet qui est ensuite devenu le World Wide Web. L’année suivante, le 20 décembre 1990, le premier site Web est né, accessible initialement uniquement sur le réseau du cern, aujourd’hui toujours accessible à la même adresse : info.cern.ch. Il faudra attendre le 6 août 1991 pour que ce projet soit rendu public et que le site soit accessible à tous, c’est à dire presque personne car Internet ne représentait pas encore grand chose à cette époque. Internet a connu son essor avec l’arrivée de NCSA Mosaic, le premier navigateur Web, publié le 15 mars 1993, puis Netscape Navigator en 1994 et Internet explorer le 16 août 1995. Le premier moteur de recherche, Yahoo est né en janvier 1994. Le premier site marchand, Amazon, en juillet 1995. Mon premier site Web, amfr.com, aujourd’hui disparu, en février 1997, il y a 17 ans déjà. Ce n’est que bien plus tard, le 4 septembre 1998, que Google est né. Le reste de l’histoire d’Internet s’est fait le siècle suivant.

Pour allez plus loin, lisez l’histoire d’Internet publiée par 01Net et la proposition de Tim Berners Lee qui souhaiterait protéger Internet en créant une constitution, un article de Clubic commenté également sur PcINpact sous la dénomination de charte de l’Internet.

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Paypal, Apple, Amazon, Google… ont-il le droit de faire la loi eux-même ?

Il y a la loi, édictée par l’Etat. Ce qui est hors la loi est interdit de vente. Les choses sont simples.

Ce qui est plus compliqué, ce sont les sociétés privées qui font leur propre loi. Nous connaissons depuis longtemps Apple qui, depuis l’ouverture de son Store, a droit de vie ou de mort pour toutes les applications qui lui sont soumises.  Et pourtant, elles sont le plus souvent conformes à la loi, mais pas au règlement d’Apple.

Beaucoup moins connu du public, Amazon, que l’on pourrait croire vendre tous les produits, choisit de ne pas en vendre certains pour des raisons personnelles.

Depuis quelques semaines, le déclencheur ayant été la fermeture de Megaupload, Paypal bloque les comptes de certains de ses clients car il estime que leur commerce n’est pas conforme à leur éthique. Paypal ayant un quasi-monopole, ces sociétés se voient contraintes de fermer leurs services par manque de finances.

Google fait de même en déréférencant certains sites de son moteur de recherche, sites qui sont obligés de fermer car n’ayant plus de visiteurs.

Au début, il y avait LA loi. Maintenant, il y a LES lois. Où allons-nous nous arrêter ? Vivons-nous la police de la pensée tant décriée par Georges Orwell dans son roman 1984 ?

Pour en savoir plus, lisez l’excellent Edito de PcINpact à ce sujet ou l’un des premiers articles que j’ai publié sur mon blog concernant Eric Schmidt et Georges Orwell.

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L’ergonomie et la pagination

La pagination est utilisée dans une grande majorité de sites Internet. Elle intervient à chaque fois qu’il y a plusieurs pages numérotées à afficher, que ce soit une réponse à une recherche ou un simple article qui tient sur plusieurs pages.

Cet élément, si souvent utilisé, est implémenté très différemment et pas toujours efficacement. Quelle est la pagination la plus optimale de toutes ? Analyse. Lire la suite

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Google Web Store et consorts : l’invasion des stores

Indubitablement, le succès de l’iTunes store d’Apple aiguise l’appétit de ses concurrents. En 2010, il ne se passe pas un mois sans qu’un nouveau store ouvre ses portes. Chacun aimerait se partager la part de gâteau au moment où Apple règne sans partage. Effet de mode ou révolution des usages ? Que va devenir l’Internet de demain ? Google va-t-il là encore tirer son épingle du jeu ? Analyse. Lire la suite

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