Manager, une espèce en voie d’extinction – Vidéo et slides de la conférence

Le 29 novembre 2017, je présentais avec mon collègue Thierry Cavrel, « Manager, une espèce en voie d’extinction ? » à Agile Tour Paris.  Retrouvez dans cet article la vidéo de la conférence avec les slides incorporés, ainsi que les slides qui vous sont mis à disposition séparément. Nous avons fait une petite rétrospective en tenant compte des feedbacks qui nous ont été remontés. Les résultats vous sont exposés en fin d’article.

Nous sommes heureux d’avoir pu faire salle comble. De nombreuses personnes ont dû rester debout pour assister à la conférence comme vous pouvez le voir sur ces photos :

Avec cette vidéo, nous espérons faire profiter de notre intervention au plus grand nombre. N’hésitez pas à faire des commentaires.

Le pitch

Le Manager est-il en voie d’extinction ? Il n’est pas mentionné dans le Manifeste Agile, ni dans Scrum ou toute autre méthodologie Agile. Alors, oublié ? Écarté ? Rejeté ? Ou tout simplement, incompris ?

Le Manager est pourtant une des pièces maîtresses d’une transformation Agile réussie. Ne pas l’inclure au cœur de la transformation serait très vite synonyme d’échec. Mais quand il en fait partie, c’est compliqué. Alors, que faire ?

Devenir Manager Agile, c’est remettre en cause son positionnement, gérer son égo différemment, entrevoir son évolution de carrière sous un autre angle. Qui est d’accord pour s’engager dans la voie de la rupture sans en connaitre l’issue ? Quelle organisation est susceptible de revoir sa gouvernance et ses modes de fonctionnements sans garantie de réussite ?

Nous allons vous partager notre expérience de terrain auprès de Managers en recherche de repères.

La vidéo

Les slides

La rétrospective

Après coup et en tenant compte des feedbacks reçus, voici ce que nous aurions voulu changer dans cette présentation. Nous allons rejouer cette conférence le 29 janvier 2018 et nous vous ferons profiter ici même de la vidéo de cette nouvelle mouture. Nous devrions avoir intégré les remarques ci après.

Lorsque nous avons évoqué la pyramide managériale aplatie, nous avons oublié de donner des chiffres. Les entreprises qui ont une organisation très pyramidale ont un manager pour trois collaborateurs. Dans une telle organisation, de nombreux managers encadrent uniquement des managers, et ce sur plusieurs niveaux. Ce qu’on appelle le working level est sous représenté par rapport au C-level (C = Chief). Lorsqu’elles souhaitent mettre en oeuvre la pyramide aplatie, elles ont comme objectif de passer à un manager pour dix collaborateurs, ce qui réduit drastiquement le nombre de managers. C’est déjà un exploit ! Mais les entreprises qui n’ont pas cette culture pyramidale vont encore plus loin et peuvent aller jusqu’à un manager pour quarante à cinquante collaborateurs.

Sur la fin de notre intervention, nous avons cité un certain nombre de mouvances : complexité galopante, modèle en réseau, intelligence collective, holacratie, psychologie positive, organisation apprenante et entreprises humanistes. Bien qu’elles soient toutes intéressantes, nous aurions gagné en clarté à n’en citer que certaines.

A l’inverse, nous avons complètement oublié de dire qu’un certain nombre d’entreprises ont déjà mis en oeuvre ce que nous avons évoqué et que la conséquence était qu’elles avaient un avantage concurrentiel certain face à leurs compétiteurs qui n’avaient pas enclenché cette démarche. Cela devient pour certaines d’entre elles une question de vie ou de mort lorsque le contexte devient vraiment concurrentiel. Il existe un moyen facile de repérer ce signal : lorsque le nombre de réponses à appels d’offres perdus augmente lentement mais surement.

Enfin, nous aurions du citer l’exemple de managers que nous avons suivi et pour lesquels nous avons vécu leur changement d’état d’esprit et mettre en avant les résultats obtenus. L’un d’entre eux nous a même dit que nous lui avions sauvé la vie en lui faisant découvrir l’Agilité.

N’hésitez pas à laisser des commentaires.

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  1. Grandemange le 12.01.18 à 01:05

    J’ai aimé ça colle avec mon idéal et ma vision. On voudrait que cela dure plus longtemps.

  2. Grandemange le 12.01.18 à 01:05

    Vous oubliez de dire que ce manager pour 3 salariés absorbe 80% de l’enveloppe d’augmentation et frustre ainsi tout ceux qui ont besoin de reconnaissance.
    Le monde d’aujourd’hui est une régression sociale dans le monde du travail. L’individualisme à tué toutes les formes d’humanisme et de solidarité!!!!
    Triste monde laissé par nos aînés, il va falloir se battre pour reconstruire un vrai esprit de famille.
    Le seul moyen ancien pour résoudre cela et souder les gens a été la guerre. On y va si rien ne change, cela devient une nécessité.
    A plus et merci pour le cadeau

  3. Mila le 12.01.18 à 01:05

    Parfaitement d’accord avec cet article, il est vrai qu’avoir un manager dans une petite structure n’a que peu de sens à mon avis. Après dans les entreprises à plus de 100 employés c’est autre chose.

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