Windows XP disparaît définitivement dans un an… et dans les entreprises ?

Alors que de nombreux sites Internet constatent qu’il y a encore 30% d’utilisateurs équipés de Windows XP, le support étendu de Microsoft sur cette version du système apparu en 2001 va s’arrêter dans un an jour pour jour. Cela fait bien longtemps que ce système ne bénéficie de plus aucune nouveautés et pour quelqu’un qui a goûté Windows 7, c’est un calvaire de revenir à cette version plutôt primitive.

Mais le plus inquiétant vient du monde des entreprises. Près d’un grand compte sur deux n’aurait pas encore migré vers Windows 7 et surtout n’a pas de projet de migration compatible avec l’échéance connue depuis pourtant bien longtemps. Le 8 mars 2014, les entreprises qui n’auront pas sauté le pas ne bénéficieront plus des mises à jour de sécurité et seront donc exposés à tous les nouveaux malwares qui ne manqueront pas de pulluler.  Que leur restera t’il ? Couper leur accès à Internet ? Une perspective bien inquiétante qui semble pourtant se profiler. En effet, après les récentes annonces de sécurité sur Java et Flash, les robinets d’accès à ces plugins commencent à être coupés. Il ne restera alors plus qu’un pas pour se couper au reste du Web.

Pour en savoir plus, lisez l’article de PcINpact sur ce compte à rebours inéluctable.

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Après Webkit et Gecko, deux nouveaux moteurs de rendu Web font leur apparition

Le monde des moteurs de rendu Web est en pleine mutation. Cet élément, peu connu du grand public, est fondamental car ce sont ces moteurs qui permettent d’afficher les pages Web sur les navigateurs que nous utilisons tous les jours.

Jusqu’alors, le marché était divisé en quatre parts inégales :

  • Le moteur propriétaire de Microsoft qui anime les différentes versions d’Internet Explorer,
  • Le moteur Webkit utilisé par Chrome et Safari mais également la quasi totalité des navigateurs sur smartphones et tablettes,
  • Le moteur Gecko de la fondation Mozilla présent dans Firefox,
  • Le moteur Presto, propriétaire d’Opera et présent dans le navigateur eponyme.

En début d’année, Opera a jeté l’éponge et a annoncé abandonner ses développements internes pour se rallier au moteur Webkit.

Aujourd’hui, nous apprenons coup sur coup deux nouvelles.

Google a décidé de réaliser un fork de Webkit (c’est à dire créer un nouveau moteur indépendant en partant de la dernière version de Webkit) baptisé Blink. La raison invoquée est que l’actuelle version de Webkit ne permet pas d’insérer facilement les innovations que crèe tous les jours Google. Opera a annoncé se rallier immédiatement à Blink. Blink risque donc de devenir rapidement la nouvelle référence du Web au détriment de Webkit.

Enfin Mozilla a annoncé un partenariat avec Samsung pour le développement de son nouveau moteur Servo dont les travaux ont commencé il y a deux ans. Ce moteur est développé à l’aide d’un nouveau langage, Rust, en remplacement de C++. Il permet, selon Mozilla, de mieux paralleliser les opérations. Il devrait à terme remplacer Gecko.

Le monde des moteurs de rendu devrait donc rapidement ressembler à cela :

  • Internet Explorer de Microsoft toujours fidèle au poste et indépendant, même s’il y a eu des rumeurs de changement en début d’année,
  • Blink, la nouvelle référence du Web, porté par Google qui avait déjà révolutionné le Javascript avec le moteur V8,
  • Servo, le remplaçant de Gecko, piloté par Mozilla et sponsorisé par Samsung,
  • Webkit, qui survivra peut-être et qui a notamment le soutien d’Apple.

Pour en savoir plus, lisez les deux articles de Clubic, sur l’annonce de Blink par Google et l’annonce du partenariat Samsung – Mozilla pour Servo ou les articles équivalents de 01Net, respectivement Blink et Servo. L’article de PcINpact est intéressant car il traite plus en détail des conséquences de la décision de Google de passer à Blink.

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42, la nouvelle école gratuite de Xavier Niel et Nicolas Sadirac pour les développeurs de demain

Vous connaissez Xavier Niel, le président notamment de Free et Free Mobile. Vous connaissez peut-être moins Nicolas Sadirac. Il est à l’origine de l’Epita, une école d’ingénieur en informatique reconnue et le président de l’Epitech, sa petite soeur. Ils viennent de s’associer pour annoncer la création d’une nouvelle école privée : 42. Sa particularité ? Former gratuitement 1000 personnes sans condition de diplôme à l’entrée afin d’en faire des génies du développement informatique, une catégorie de profils qui manque cruellement en France. Coût de l’opération ? 20 millions d’euros la première année, 50 millions en 10 ans, le tout financé sur les fonds privés de Xavier Niel.

Comment motiver les jeunes à étudier si l’école est gratuite ? Tout simplement en faisant comme dans les télé crochets. Les inscriptions sont ouvertes. Un questionnaire en ligne permettra de mieux vous connaitre. Si vous répondez bien, vous ferez partie des 4000 chanceux qui auront le droit à un stage intensif d’un mois cet été dans des locaux flambants neufs et ultra design du 17ème arrondissement de Paris. Les 1000 meilleurs seront automatiquement inscrits pour les cours qui démarreront en novembre. Ceux qui décrochent devront laisser leur place à des nouveaux. A la clé de ce long processus de sélection, un emploi quasiment garanti tant le secteur est en manque de compétences. En somme, une formation qui comble une lacune du système éducatif.

Alors que le gouvernement a récemment traité Xaviel Niel de « passager clandestin » dans le secteur de la téléphonie mobile, il est étrange de voir qu’aucune personne du gouvernement n’a réagi à cette annonce : ni le ministère de l’éducation nationale, ni celui de l’enseignement supérieur, ni celui du redressement productif. Preuve de leur embarras ? En tout cas, la presse spécialisée a largement réagi à cette nouvelle. Et Xavier Niel de répondre au gouvernement : « Eux, ils parlent, moi j’agis ! »

Pour en savoir plus, regardez les photos des locaux de cette école sur Univers Freebox, lisez l’article explicatif de 01Net, à moins que vous préfériez lire celui de Clubic. Enfin, Le Figaro étudiant fait une très bonne synthèse pour le grand public. Mais ils ne sont pas les seuls à en parler. Les deux instigateurs de ce projet ont été les invités de France 5. Vous pouvez voir une partie de l’interview sur Dailymotion ou en Replay pendant 7 jours. Il était également l’invité de France Infos à 8h17 dont vous pouvez voir l’interview sur Dailymotion.

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Vous manquez de RAM pour votre site Web ? Passez à 1 To avec Online !

Vous manquez de RAM pour votre site Web ? Online a pensé à vous et vous propose un serveur avec 1 To de RAM ! Et quitte à proposer des chiffres énormes, il est aussi composé de 80 threads CPU et 7,2 To de disque.  Une petite config à 1900 Euros par mois.

Pour en savoir plus, lisez l’article d’Univers Freebox.

Edit : il aura fallu moins de 24 heures pour que tout le stock soit écoulé. Même Online est impressionné ! De nouvelles configurations seront disponibles dans une semaine.

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Votre page Web transformée en labyrinthe 3D, une nouvelle prouesse HTML5 signée Chrome Experiments

Prenez votre page Web, par exemple beule.fr ou fanfr.com. Allez sur le Chrome World Wide Maze et vous voila en train de jouer à un jeu en 3D dont le terrain de jeu est votre page Web, tout ça en HTML5 en utilisant le tag canvas. Ceci est possible grâce à ce nouveau Chrome Experiment qui, je vous le rappelle, réunit un ensemble de démos pour montrer ce que l’on peut faire en HTML5, tout particulièrement avec Chrome.

Pour rajouter un peu de piment, la navigation dans le labyrinthe se fait avec votre smartphone qui doit se synchroniser avec votre PC à l’aide d’un tag 3D. Techniquement, c’est bluffant, même si c’est somme toutes limité à de la manipulation d’images générées à la volée dans un canvas. Coté jouabilité, c’est très vite lassant. Mais cela vaut tout de même le coup d’oeil.

Pour en savoir plus, lisez l’article du 20 minutes à ce sujet ou allez directement voir l’expérience sur le site de Chrome.

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N’incitez pas trop vos utilisateurs à télécharger votre application mobile

Les marketeux sont fiers de leur application mobile et veulent tout faire pour qu’elle soit téléchargée. Ils vont donc harceler à chaque visite leurs visiteurs pour télécharger leur application. Grave erreur ! C’est tellement saoulant que vous pouvez en perdre vos propres clients.

Les marketeux sont fiers de leur site web mobile adapté aux smartphones. Ils en oublient que la version mobile est souvent limitée fonctionnellement par rapport à la version web. Ils oublient aussi que les écrans mobiles ont maintenant des résolutions supérieures aux PC portables. Alors pourquoi ne pas offrir la possibilité d’accéder à la version Web ? Ou alors, pourquoi ne pas proposer le même périmètre fonctionnel sur la version mobile que sur le site Web ? Ou, je vais dire une bêtise, pourquoi ne pas faire un site en responsive design ? Grave erreur ! C’est tellement saoulant que vous pouvez en perdre vos propres clients.

Anicet Mbida a bien compris la chose et s’est mis à la place de l’utilisateur moyen. Bien évidemment, je me suis reconnu et je suis sûr que vous vous reconnaîtrez aussi. Il y a encore du chemin à faire pour que les marketeux comprennent le Web. Ah, j’ai oublié. Savez-vous qu’il y a maintenant plus de personnes qui accèdent à Internet via leur smartphone ou leur tablette qu’avec un PC traditionnel ou portable ?

Pour en savoir plus, lisez le coup de gueule d’Anicet Mbida sur Clubic.

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Comment regarder sans coupure l’une des 2 milliards de vidéos de Youtube avec Free ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a depuis plusieurs mois un conflit entre Free et Youtube autour de la neutralité du Net. Pour faire simple et très résumé, Youtube diffuse énormément de données sur Internet. Free souhaite que Google, le propriétaire de Youtube, partage les frais associés à ce trafic. Pour transférer toutes ces données, vous imaginez bien qu’il faut des équipements costaud et coûteux, facturés justement en fonction du trafic de données. Depuis les débuts d’Internet, les opérateurs ont signé des accords de peering. Cela consiste à mettre en place des liaisons entre opérateurs sans facturer le trafic qui y circule partant du principe que cela bénéficie aux deux protagonistes. Le trafic est en général à peu près de 50% dans chaque sens. Sauf qu’avec Youtube, il y a une réelle asymétrie de l’ordre de 90/10. Dans le même temps, 100% des bénéfices publicitaires sont touchés par Youtube. Cette asymétrie est anormale. Free ne veut pas financer à lui seul les bénéfices que Youtube touche mais ne partage pas. D’autant plus que le trafic va encore augmenter maintenant que Youtube propose des chaines de télévision à péage, un secteur où Free est un concurrent très bien positionné avec son bouquet de plusieurs centaines de chaînes.

La conséquence de tout cela, c’est que le tuyau entre Free et Youtube est trop petit et ne permet pas aux utilisateurs comme nous de voir ces vidéos de manière fluide. Nous passons notre temps à voir la jauge de chargement entrecoupée de quelques secondes d’images animées. Un vrai calvaire !

Les français ont regardé en janvier 2013, 2 milliards de vidéos en provenance de Youtube. C’est 300 millions de moins que 3 mois plus tôt. La conséquence des problèmes avec Free ? Dans le même temps, le challenger Dailymotion a permis de voir 276 millions de vidéos en France, à peine plus de 10% de ce qui est vu sur Youtube. TF1, le troisième, n’est qu’à 65 millions de vidéos vues. Cela montre à quel point Youtube est prédominant.

Comment faire donc pour regarder ces vidéos sans encombres ? Faut-il quitter Free ? C’est parait-il l’un des principaux motifs de résiliation en ce moment. Non ! Il suffit d’aller récupérer les vidéos ailleurs. Plutôt que de les récupérer à partir du cache de Google, il faut se connecter directement sur les serveurs de Youtube. Et donc, bloquer l’accès au cache de Google pour ces vidéos. Plus simple à dire qu’à faire…

En réalité, c’est très simple à faire. Il suffit juste de connaitre la bonne commande et de la taper dans la bonne fenêtre. Voici un mini-tutorial. Lire la suite

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L’index de Google fait 100 000 To pour 30 000 milliards de pages indexées

Google vient de réaliser une infographie interactive pour expliquer son métier de moteur de recherche, ce qui permet, par la même occasion de glaner quelques chiffres sur la taille de la base de données de Google. Les chiffres sont tout simplement impressionnants !

De plus, Google a réalisé cette infographie en HTML5 en utilisant une technique déjà exploitée sur d’autres sites mais qui est malgré tout impressionnante. En effet, c’est en scrollant la page que l’infographie s’anime. Si vous n’avez jamais vu de sites de ce genre, c’est le moment d’aller y jeter un oeil.

Pour en savoir plus, lisez l’article de présentation de PcINpact ou allez directement sur l’infographie interactive de Google (en anglais).

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Des outils pour gérer ses projets Agile

Certes, il existe des outils pour gérer ses projets Agile comme Jira / Greenhoper, Mingle ou VersionOne. Mais aucun n’est réellement ergonomique ni ne sort du lot. Au point que, oh horreur, Excel ou un peu mieux Google Spreadsheet sont utilisés en lieu et place d’outils spécialisés. Une solution du pauvre car ces outils ne gèrent pas de workflow. Beaucoup utilisent exclusivement des post its sur un tableau. On trace de traits et hop, on a directement l’interface que l’on veut et si l’on souhaite la changer, un coup d’effaceur et hop c’est reparti. Il ne reste qu’à déplacer les post its.

Il manque un outil qui offre la même représentation visuelle que ce que l’on cherche à avoir sur un tableau physique et qui soit aussi simple à manipuler que des post its sur un tableau physique.

Eidos est un nouvel outil, disponible en beta pour l’instant, qui semble enfin traiter l’aspect ergonomique des choses. Il était temps ! Je ne l’ai pas encore testé, mais il mérite qu’on y jette un coup d’oeil. Il n’est malheureusement pas Open Source. Un outil à suivre qui sera commercialisé fin juin 2013. D’ici là, vous pouvez participer au beta test dès aujourd’hui.

Pour en savoir plus, lisez la présentation de ce produit édité par Proteus Agility.

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Après Mega et ses 50 Go de partage, Bittorrent lance SoShare avec 1 To par fichier

Mais jusqu’où vont-ils aller ? Un mois après l’annonce par Kim Dotcom de son système de partage de fichiers cryptés Mega avec 50 Go gratuits par compte, Bittorrent, le propriétaire du protocole de même nom, lance SoShare avec 1 To par fichiers partagés. Cette fois-ci, il faut un plugin car la solution utilise à la fois le protocole Bittorrent et le cloud d’Amazon, ce afin de limiter les coûts. Les fichiers ne sont pas cryptés pour l’instant, mais c’est en projet. Vous pouvez toujours les crypter avant de les envoyer, mais c’est moins intégré. Autre limitation : les fichiers sont effacés au bout de 30 jours et on ne peut rien y faire. En tout cas, la solution fonctionne dès le premier jour. Si après ça vous continuez à vous échanger des gros fichiers par Email…

Pour en savoir plus, lisez l’article de PcINpact.

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