Less et Sass, des préprocesseurs pour simplifier la création des CSS

Le CSS, c’est bien pour faire de la mise en page Web. Mais parfois, c’est fastidieux et répétitif car le langage ne supporte pas les variables. Pour se simplifier la vie, il suffit d’utiliser des préprocesseurs CSS. Ce sont des langages qui enrichissent le CSS pour faciliter sa programmation mais qui au final génèrent un CSS des plus classiques et donc compatible avec tous les navigateurs comme on l’aurait fait en CSS directement. Les deux préprocesseurs les plus connus dans ce domaine sont Less et Sass. Mais lequel choisir ?

Romain Blatrix de Soat a fait un comparatif que je vous invite à lire et pour ceux qui ne connaissent pas faire connaissance avec les vertues du préprocessing CSS. Mais ce ne sont pas les seuls. Il existe également Knacss dont j’avais fait un article en septembre 2013.

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Lima, une solution française pour simplifier la synchronisation des données personnelles

Il y a quatre catégories de personnes :

  • ceux qui n’ont aucune politique de sauvegarde et qui gardent leurs données précieuses sur le ordinateur uniquement
  • ceux qui sauvegardent leurs données sur un disque externe mais n’en gardent pas de copie sur leur ordinateur
  • ceux qui sauvegardent leurs données sur un disque externe et qui gardent une copie sur leur ordinateur
  • ceux qui sauvegardent leurs données sur le cloud

Les deux premières catégories vont pleurer dès qu’un problème matériel surviendra sur leur ordinateur ou leur sauvegarde unique. Cela arrivera forcément. Ce n’est qu’une question de temps. Ceux qui font partie de la troisième catégorie ne connaissent pas les vertues du cloud ou n’en ont pas confiance. Ceux qui utilisent le cloud le font généralement pour synchroniser leurs données sur plusieurs appareils.

Et si on veut synchroniser ses appareils sans peine sans utiliser le cloud ? Les solutions ne sont pas légion. Lima a pensé à cette catégorie de personnes en simplifiant au maximum ces opérations. Un simple boitier discret à connecter sur sa box sur lequel vous branchez un disque dur externe de la taille de votre choix et voila que tout son contenu est disponible et synchronisé sur tous les appareils vous appartenant. Les applications de synchronisation existent sur tous les OS, qu’ils soient fixes ou mobiles (iOS, Android, Windows, Mac OS). L’avantage de cette solution, c’est qu’elle est simplifiée au maximum et est donc accessible à tous. Attention tout de même, cela ne règle pas la problématique de sauvegarde des données mais il n’est pas interdit d’adjoindre une autre solution comme la sauvegarde synchronisée du disque sur le cloud. Cerise sur le gâteau, c’est français. Cocorico.

Pour en savoir plus, lisez l’article de Challenge agrémenté d’explications et de vidéos de démonstration.

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On va vous faire passer l’envie d’acheter des livres

Il y a parfois des lois qui sont bizarres. Prenons par exemple les biens culturels. Alors qu’il y avait la crise du secteur musical, le taux de TVA des CD audio est toujours resté au taux normal alors que le lobbying musical militait au passage au taux de TVA réduit. En 2014, cette TVA est passée de 19,6% à 20%, là où la TVA pour les livres est restée à 5,5%. La musique numérique est facturée à 20% là où le livre numérique l’est à 5,5%. Dans les deux cas, ce sont juste des fichiers informatiques. Cherchez l’erreur.

Depuis 1981, le livre est protégé par la loi de Jack Lang dit du prix unique du livre. Les libraires ne peuvent décider du prix de vente du livre. Celui-ci est fixé par l’éditeur. Le libraire peut tout au plus appliquer une réduction maximale de 5%. L’essor de l’achat en ligne sur Internet a fait que des sociétés comme Amazon ont proposé, en sus de cette réduction, des frais de port gratuits. Le lobbying des libraires ayant des magasins physiques a commencé à réclamer l’abandon de ce double avantage qui, selon eux, est une distorsion de concurrence en leur défaveur. Les parlementaires l’ont entendu puisque la loi dite Anti-Amazon vient d’être mise en application aujourd’hui. L’achat d’un livre en ligne ne permet plus d’appliquer la réduction de 5% et les frais de port ne peuvent plus être gratuits. Ces derniers sont donc facturés 1 centime. Pour bénéficier de la réduction de 5%, il faudra aller chez son libraire physique uniquement. En 2011, le prix du livre avait déjà augmenté à la faveur du passage de la TVA de 5,5% à 7%. Bien que la TVA soit repassée à 5,5%, le prix du livre ne s’est pas réduit.

Prenons comme exemple le livre « 10 ans de Friends » paru en 2005. Le prix éditeur est de 23 Euros mais avec la réduction de 5%, il était possible de l’acheter à 21,85 Euros avec des frais de port gratuits. Le prix public est passé en 2011 à 23,34 Euros, mais avec la réduction de 5%, il était possible de l’acheter à 22,18 Euros, prix qui est encore affiché sur le site de la Fnac qui n’a pas encore fait la mise à jour de son site. Le prix n’a d’ailleurs pas été réduit lorsque la TVA est repassée à 5,5%. Avec la nouvelle loi, le prix éditeur augmenté mais non réduit est à appliquer, majoré de frais de port de 1 centime, soit 23,35 Euros comme vous pouvez le constater sur le site d’Amazon. Si vous êtes un peu idiot et que vous ajoutez dans votre panier un produit qui n’est pas un livre, les frais de port passent à 2,79 Euros. Gageons que vous ne l’êtes pas et que vous ne vous ferez pas avoir.

Récapitulons. A la sortie du livre, il était possible de l’acheter en ligne à 21,85 Euros, frais de port compris. Aujourd’hui, il ne peut être acheté en ligne à moins de 23,35 Euros, soit 1.5 Euros plus cher. Ce montant correspond justement à celui qui est versé à l’auteur du livre pour chaque vente réalisée. En allant chez votre libraire, vous pourrez certes l’avoir à 22,18 Euros s’il veut bien faire l’effort de le commander car bien entendu il ne l’aura pas en stock. Vous devrez attendre au minimum une semaine pour l’avoir. A qui bénéficie cette loi ? Certainement pas au consommateur qui est habitué maintenant à tout faire sur Internet, encore moins à l’auteur qui a toujours été le dindon de la farce en matière de livres et probablement pas les libraires car je vois mal les gens changer leurs habitudes et se déplacer deux fois espacés d’une semaine pour acquérir un livre moins cher. Au fait, les 1,5 Euros en plus, ils vont dans les poches de qui ? D’Amazon bien sur, la société qui ne paye pas ses impôts en France. Cette loi est parfaitement logique. Surnommée loi anti-Amazon, elle va permettre à Amazon de gagner plus d’argent. Attendez-vous maintenant à une prochaine crise du livre. Les livres étant plus chers, les ventes vont inexorablement se réduire…

Voici un petit rappel des taux de TVA appliqués sur les biens et services culturels entre 2013 et 2014 :

Biens et services culturels 2013 2014
Livres
Livre imprimé 5,5% 5,5%
Livre numérique homothétique 5,5% 5,5%
Livre numérique enrichi  19,6% 20%
Musique enregistrée
Musique physique (CD, vinyle, K7) 19,6% 20%
Musique numérique (download, streaming)  19,6% 20%
Audiovisuel et cinéma
Télévision payante (sauf triple play) 7% 10%
Vidéo physique (DVD, Blu-Ray, vente + location) 19,6% 20%
Vidéo numérique (VàD, VàDA) 19,6% 20%
Billetterie spectacles
Spectacle vivant 5,5% 5,5%
Cinéma 7% 10%
Spectacle vivant 5,5% 5%
Presse
Presse papier (ventes et abonnements) 2,1% 2,1%
Presse en ligne 19,6% 20%
Jeux Vidéos
Jeux sur support physique 19,6% 20%
Jeux en ligne 19,6% 20%

Pour en savoir plus, lisez l’article de 01Net « Amazon : les frais de livraison de livres passent à… 1 centime ! » qui met en avant l’option frais de port à 2,79 Euros, l’article de Clubic « Loi anti-Amazon : le commerçant est-il vraiment gagnant avec ses frais d’envoi à 1 centime ? » qui rentre un peu plus dans le détail, et l’article du ministère de l’économie « Quels sont les taux de TVA en vigueur en France et dans l’Union européenne ? » qui rappelle que le taux de TVA du livre a été réduite à 5,5%.

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La fin de vie de Windows 7 en approche

Alors que nous venons de vivre en avril dernier la fin définitive de Windows XP, c’est au tour de Windows 7 d’approcher inexorablement de sa fin de vie. Certes, il reste encore du temps pour se retourner, mais Windows 7 ne sera probablement pas étendu autant que Windows XP. Ainsi, à partir de janvier 2015, Windows 7 passera en support étendu, ce qui annonce la fin les services packs. Il restera malgré tout des mises à jour jusqu’en janvier 2020. Nous serons prévenus. Entre temps, est sorti Windows 8 puis Windows 8.1 et Windows 9 est annoncé. L’ère des mises à jour rarissimes est révolue.

Pour en savoir plus, lisez l’article de NextINpact, « Windows 7 passera en support étendu le 13 janvier 2015« .

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Google IO : Les nouveautés Android des 6 prochains mois

Ce soir avait lieu la keynote Google IO organisée par Google. L’occasion d’annoncer qu’un milliard de terminaux Android ont été vendus et de présenter les nouveautés autour des technologies de Google. Et elles sont nombreuses : un système Android relooké baptisé « L », une plateforme low cost « One », une meilleure gestion de l’alimentation, une chasse accrue aux malwares, Android « Wear » pour les objets connectés comme les montres, des annonces de montres à paraître, Android « auto » pour équiper les voitures, une nouvelle version d’Android « TV », une mise à jour de « Chromecast », une compatibilité Android dans « Chrome OS », « Drive for work », « Google Fit Platform » et « Play games ». Tout un programme !

Si vous voulez un résumé complet de toutes ces nouveautés, lisez la synthèse de la keynote Google IO de NextInpact et si vous voulez suivre l’intégralité de la keynote, trois heures tout de même, la vidéo est disponible sur cette même page.

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Swift, le nouveau langage de programmation d’Apple

Rien de bien nouveau dans la keynote d’ouverture de la WWDC 2014, la conférence des développeurs autour des technologies d’Apple : une mise à jour d’OS X, une autre d’iOS. Mais rien de révolutionnaire. Juste quelques améliorations ergonomiques de logiciels existants et quelques retouches graphiques. C’est tout ? Pas si sûr !

Il y a aussi Swift, le nouveau langage de programmation créé par Apple voué à remplacer Objective-C, réputé pour sa complexité. Et justement, Swift se propose de supprimer cette complexité et profiter des avantages des langages de scripts comme Python, JavaScript ou PHP. Avec Swift, Apple balaye la complexité de l’Objective-C et permet donc l’accès aux développements Apple à un public plus large. L’autre avantage de Swift, c’est qu’il permet un développement unifié pour Mac OS X et iOS. Et, Apple oblige, tout cela fonctionne dans l’environnement de développement intégré Xcode reconnu pour son efficacité et est accompagné d’une documentation abondante et claire.

Pour en savoir plus, lisez les premiers retours de MacG ainsi que ceux de Mac4ever, tous deux agrémentés de quelques exemples de code, l’article plus généraliste de 01Net et si vous voulez aller encore plus loin, allez voir directement la documentation du langage sur le site officiel.

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Le système de cryptage TrueCrypt disparaît brutalement et doit renaître

A l’ère des révélations d’Edward Snowden et de la surveillance généralisée, c’est un bon réflexe de crypter ses données. TrueCrypt est l’outil Open Source parfait pour y répondre. Reconnu par ses pairs pour sa robustesse et sa sécurité, il est capable de crypter des disques entiers, y compris le disque système. Présent depuis 10 ans, il s’est imposé comme la référence en la matière. Mais voila que du jour au lendemain, les auteurs qui ont toujours voulu rester anonymes, ont décidé d’abandonner ce logiciel, laissant la planète en plein désarroi. Pourquoi cet arrêt brutal ? Pression, lassitude ? En matière de cryptage, la confiance est essentielle. Se tourner vers une autre solution est un risque. Et si cette autre solution avait une porte dérobée ? Tout le monde est dans le doute.

La magie de l’Open source, c’est que les sources sont disponibles et chacun est libre de les reprendre et les modifier. Encore faut-il en avoir le temps et les compétences (et là, il faut être bon en maths !). Une initiative vient de naître en Suisse afin de réunir toutes les bonnes volontés mondiales et faire renaître ce logiciel. Les auteurs de cette initiative ne sont pas anonymes. En espérant que leur vie ne va pas se transformer en enfer car ce logiciel est la hantise de toutes les institutions que veulent accéder à toutes les données privées. Je n’aurais pas les compétences pour contribuer, mais je les soutiens !

Pour en savoir plus, lisez l’article sur NextInpact relatif à l’arrêt brutal de TrueCrypt ainsi que l’article annonçant le démarrage de cette initiative de renaissance.

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Google possède tous mes mails, même si je n’utilise pas Gmail

Enfin pas tous, mais au moins la moitié. C’est le résultat de l’analyse édifiante de Benjamin Mako Hill qui a été traduite sur Slate et qui est très intéressante à lire. Même ceux qui sont attachés à leurs conversations privées ne peuvent pas s’en sortir. Google a le bras long. Dans mon cas, c’est encore pire : j’utilise Gmail et Chrome donc rien n’est inaccessible à Google. En plus, je stocke quelques fichiers (pas tous) sur Drive. Pour Google, je suis entièrement transparent. Il sait tout de moi. Et encore, je ne parle pas de Microsoft, Apple, Facebook et les autres… Vivons heureux, vivons cachés qu’ils disaient…

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Le cloud, c’est le paradis ou l’enfer ?

En matière de cloud, il existe deux clans. Ceux qui vantent sa simplicité : ajout d’instances d’un simple clic, stockage illimité, administration simplifiée. Et ceux qui vantent ses dangers : données mal sécurisées et stockées aux Etats-Unis donc accessibles à la NSA, risque de piratage, problèmes de lenteurs. Il y a ceux qui ont besoin de toucher le matériel, l’avoir près d’eux et qui ne conçoivent pas que l’immatériel puisse fonctionner, et ceux qui sont convaincus qu’il faut laisser ses infrastructures à des professionnels qui l’administreront bien mieux et moins cher que soi. Le cloud est victime des fantasmes. Il est responsable de tous les maux, mais aussi de beaucoup de succès. Il fait peur autant qu’il plait. Bref, il est encore indompté !

Alcyonix, encore une fois, résume les avantages et inconvénients du Cloud dans son article le Cloud victime des phantasmes afin d’en avoir moins peur.

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L’internet des objets, la nouvelle révolution du web ?

Maintenant que la quasi-totalité de la population est connectée à Internet, que ce soit avec un smartphone, une tablette ou un ordinateur, qu’allons-nous faire de nouveau ? Les connecter à Internet avec d’autres moyens pardi ! Par exemple, les montres connectées, les télévisions ou les lunettes. Et une fois que cela sera fait, on fera quoi ? Et bien on connectera le reste : les lampes, les réfrigérateurs, les chaussures, les voitures et pourquoi pas les matelas ? En fait, tout ce qui nous passe la tête ! Pour quoi faire ? Tout cela reste à imaginer ! Mais cela reste secondaire…

Est-ce de la science fiction ? Pas vraiment ! L’internet des objets, c’est comme ça qu’on l’appelle, cela commence dès aujourd’hui et la France semble très en avance dans ce domaine, pour une fois. Alcyonix a fait un excellent article de sensibilisation sur cette technologie somme toutes très nouvelle : l’internet des objets : gadget, serpent de mer ou revolution ?

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