2020 est parti ! 2021 est là ! Et pour moi, c’est comment ?

Chaque année, lorsque l’on se souhaite les vœux pour la nouvelle année, il y a toujours un message sous jacent qui prédomine : l’année qui se termine a été pourrie et l’on espère que l’année suivante sera meilleure. Et si l’on ne partage pas cet avis, on risque de se faire pourrir… Par exemple, sur Facebook, je suis tombé sur cette image…

C’est assez paradoxal, car cela revient à dire que TOUTES les années que l’on vit sont pourries et que l’on CROIT ENCORE que la prochaine pourrait éventuellement être meilleure. Lorsque l’on a ce mode de pensée, une chose est garantie : la nouvelle année sera elle aussi pourrie !

Il faut donc se mettre à l’esprit que nous passons généralement de bonnes années, du moins il ne faut pas oublier de célébrer les éléments POSITIFS, même si l’on ne peut mettre complètement de coté les éléments négatifs. C’est en tout cas dans cet état d’esprit que j’essaye d’être. Il y a certes des années vraiment pourries, celles où l’on a vécu un décès familial, une maladie grave, une séparation ou un licenciement, entre autre. Mais elles ne devraient pas être si nombreuses que cela dans une vie (enfin je l’espère).

2020 est une année particulière. Non vraiment, cette fois, elle l’est vraiment. Parce que c’est l’année où nous avons tous vécu le COVID avec son lot de confinements, de couvre feux et nous avons tous une connaissance qui a été malade (ou soi-même), voire qui en est décédée. Pour certains, c’était des proches, vraiment proches et là, c’est horrible. Mais pour la majorité d’entre nous, 99,96% de notre entourage malade a survécu. Sur ce sujet, nous partageons tous la même cause : puisse 2021 faire disparaitre cette chose afin qu’on puisse passer à autre chose de plus agréable. 2021 ressemblera à la prédiction de l’image au-dessus, ou sera l’année de la relance… selon les choix de nos politiques.

Mais pour moi, hormis ce sujet, l’année 2020 était-elle horrible ? En fait non ! C’était même plutôt une bonne année !

2020

Coté boulot, mon employeur a préservé mon emploi. Et je lui en remercie. J’ai bénéficié d’un mois et demie de chômage partiel à 50%, ce qui m’a permis d’utiliser les autres 50% pour me former, ou plutôt faire une remise à niveau en programmation informatique, quelque chose qui était en bas de ma pile de priorités depuis 10 ans. Je n’ai pas vécu le chômage partiel à 100% qui aurait certainement été plus dévastateur pour ma santé mentale. Et j’ai repris à 100% plus rapidement que mes collègues car j’ai intégré un nouveau projet qui nécessitait une présence à 100%. Et, au dire de mon employeur, mon emploi est également préservé pour 2021. C’est un luxe dont je ne me plaindrais pas.

Coté perso, ayant déménagé fin 2019, j’ai pu m’acclimater à mon nouveau logement et mon nouveau mode de vie (la banlieue !) et faire toute l’année les travaux que j’avais prévus de faire et qui sont à ce jour quasiment terminés. Et surtout, j’ai clôturé l’année en ayant terminé toutes les choses que j’avais priorisées ! Ah oui, je vous rappelle que je travaille dans l’Agile et dans l’Agile on apprend à prioriser et évaluer sa capacité à faire ce qui fait que les résolutions qu’on se donne, on y arrive généralement à bout avant la fin de l’année.

Coté formation, j’ai achevé mes cours en présentiel et la soutenance orale de mon cursus de formation Coach Professionnel d’un an, entamé en 2019. Et ce n’était pas gagné car cette formation étant orientée sur l’humain, il est très compliqué de l’organiser en distanciel. Certaines sessions ont été repoussées et il y a eu des séances de rattrapage pendant la période où l’on avait le droit de se déplacer. Il ne reste plus qu’à terminer le mémoire en janvier pour obtenir ma certification en 2021.

Evidemment, le gros point noir, c’est le social. Je n’ai plus d’amis ! Ou plutôt, je n’en vois plus. Ayant déménagé, le contact est logiquement plus difficile à garder avec ceux que je voyais à l’époque. Et se créer un nouveau cercle d’amis dans sa nouvelle ville dans un contexte de confinement, c’est plutôt compliqué !

Pour revenir au boulot, le télétravail à plein temps, c’est quand même compliqué. Certes, le temps de trajet domicile-boulot-domicile est gagné. Mais c’est au prix de ne plus voir ses collègues, ceux avec qui on travaille directement ou indirectement ou ceux que l’on accompagne. Cela nous a permis certes d’apprendre de nouvelles façons de travailler, d’adopter de nouveaux outils (Teams, Klaxoon et consorts), mais rester en pyjama toute la semaine, c’est plutôt dégradant. Et puis une grosse partie de mon travail, c’est l’informel. En télétravail, l’informel n’existe pas. Il faut le provoquer. Cela a eu un impact négatif sur mes accompagnements qui ont été de moins bonne qualité qu’à l’accoutumée.

Certes, mon dernier accompagnement était avec des gens situés en province que je n’aurais de toutes façons pas vus en présentiel. Et pour celui d’avant, j’étais dans un groupe de consultants avec une posture de consultant qui a moins besoin d’informel… Mais bon, le crédo d’un coach Agile, c’est l’informel et c’est grâce à lui qu’on arrive à soulever des montagnes. Alors sans lui, c’est tout de suite plus compliqué. Une perte sèche !

Petite découverte sur le télétravail que je n’avais jamais pratiqué avant. On pourrait croire qu’on ne bosse pas ou peu, mais en réalité, on bosse plus. C’est tout bénef pour le patron qui en plus peut économiser des m2 de locaux. Etonnant que certains patrons soient si réticents au télétravail !

2021

Comment s’annonce 2021 ? Ma foi plutôt positivement…

Passons vite l’aspect Covid qui je l’espère va disparaitre. Pas nécessairement le Covid lui-même, mais les contraintes que l’on nous impose. J’ai notamment de fortes craintes sur la levée du port du masque. Qui va oser braver le principe de précaution si cher en France ? En plus cela protège de la grippe, de la gastro et d’autres joyeusetés… Et le télétravail va perdurer, au moins partiellement, de manière durable pour les entreprises qui l’ont apprécié.

Coté boulot, nous avons un nouveau patron qui va annoncer sa nouvelle organisation en janvier. Cela va secouer pour certains collaborateurs vu qu’il a annoncé un processus de départs volontaires, mais normalement, comme je suis un agent du changement, cela ne devrait que peu m’impacter. Au contraire, j’espère contribuer activement à ce renouveau.

Coté formation, comme je l’ai dit dans la section précédente, je termine mon mémoire de formation coach professionnel et je vais donc être certifié, normalement avant le printemps. Une nouvelle corde à mon arc !

Coté perso, mes travaux vont se terminer à peu près au même moment et je vais donc profiter des fruits de ce que j’ai entrepris en 2020.

Et puis en 2020, j’ai profité de ma courte période de chômage partiel pour faire une remise à niveau en programmation informatique. Mais je n’ai pas eu le temps de transformer l’essai. En 2021, je compte bien le faire. Je ne vous dit pas pour quoi parce que la dernière fois que j’ai annoncé quelque chose dans ce domaine, je ne suis pas allé jusqu’au bout. Cette fois-ci, je le met en haut de mes priorités.

Bilan

Au final, un bilan 2020 et 2021 plutôt positif. Croisons les doigts. Avec comme zone d’ombre cette histoire de levée des restrictions Covid, en particulier le masque. Et puis les imprévus… L’année a démarrée. C’est parti !

  1. MOM Michl le 04.01.21 à 02:57

    Courage Franck ! on est là ( signé, tes collègues ) !

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