6 Août 2025
GPT-5, vous n’êtes pas prêts, son PDG aussi : qu’avons-nous fait?
À la veille de l’arrivée de GPT‑5, Sam Altman, patron d’OpenAI, est très inquiet : « Qu’avons-nous fait ? » s’interroge t’il. La nouvelle IA échappe au contrôle de ses propres créateurs. Il compare les tests internes à l’ambiance du projet Manhattan, le projet qui a abouti à la bombe nucléaire. Il évoque un malaise profond, une peur presque existentielle face à une technologie dont la puissance menace de dépasser les limites morales et politiques établies.
GPT‑5 ne serait plus une simple évolution, mais une bascule vers un monde où l’intuition humaine ne suffit plus. Dans ce climat de tension extrême, Sam Altman incarne le paradoxe d’un visionnaire hanté par les conséquences de son œuvre, pris dans un tourbillon d’ambition, de responsabilité et d’effroi.
Il qualifie GPT‑4 d’« embarrassant » en regard de ce que GPT‑5 est capable d’accomplir. Là où GPT‑4 représentait déjà une avancée majeure, GPT‑5 incarne une rupture technologique : raisonnement complexe en plusieurs étapes, mémoire étendue, traitement simultané de texte, image, son et données, et surtout une capacité à fonctionner comme un agent autonome, capable d’exécuter des tâches sans supervision humaine directe. Cette évolution ne se limite pas à une amélioration technique. Elle redéfinit les contours mêmes de l’intelligence artificielle, au point que ses créateurs eux-mêmes peinent à en anticiper les implications.
Pour en savoir plus, lisez l’article « « Qu’avons-nous fait ? » : GPT-5, un modèle trop puissant ? Les aveux déroutants du patron d’OpenAI Sam Altman sur Science et Vie. Certains phrases de cet article ont été écrits par une IA.
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