31 Août 2020
Annonce : Ce que l’on va garder de notre vie en confinement
« Ce que l’on va garder de notre vie en confinement » est le titre de la prochaine conférence que j’aurais l’honneur de présenter à Agile en Seine 2020, mercredi 30 septembre à 19h ! En raison de la situation exceptionnelle que nous vivons, cette conférence sera diffusée en direct sur Internet ! Inscrivez-vous à la conférence, venez nombreux, cette année, c’est moins cher !
Appel à contribution :
Dans le titre, il y a « notre ». Le but n’est pas de partager mon unique expérience mais de faire une synthèse la plus large possible du sujet, tout en restant proche de l’Agile. Je fais donc un appel à contribution. Si vous avez identifié une bonne pratique découverte en confinement et que vous souhaitez que je l’intègre dans ma présentation, contactez-moi par Email, par LinkedIn ou en commentaire sur mon blog. Je vous remercie pour votre aide. Plus vous serez nombreux, plus le contenu sera riche.
Voici le pitch :
Le confinement, nous l’avons tous subi, nous l’avons tous vécu. Rien n’a été préparé. Nous étions au pied du mur pour trouver des solutions rapidement pour que le business continue.
En tant qu’Agilistes, tout le monde est revenu vers nous en demande de recettes magiques. Mais nous n’avions rien. Notre crédo, c’est les individus et les interactions avant tout !
En nous creusant la tête, nous avons réussi à transposer en grande partie nos bonnes pratiques du réel dans ce monde de la distance. Et bizarrement, nous avons vu que certains aspects marchaient mieux qu’avant (ponctualité et efficacité des réunions), mais pas toujours dans un rythme soutenable. Nous avons même réussi des ateliers en grand nombre (brainstorm, PI planning…) moyennant une bonne discipline, des bons outils et un format différent. Cette discipline que nous avions du mal à avoir en présentiel et les bons outils que nous négligions jusqu’alors.
Maintenant que nous nous déconfinons, il serait dommage de reprendre nos travers du passé. Quelles sont les bonnes pratiques découvertes ou confirmées durant le confinement qu’il faut absolument garder dans notre nouvelle vie ?
Et le télétravail, ce n’est pas si mal. Nous avons rééquilibré notre temps vie pro-vie perso, pas toujours dans la facilité, mais souvent avec efficacité. Faut-il le garder, le généraliser ? L’entreprise de demain doit-elle être en full télétravail ? Est-ce réaliste ?
Une première leçon à tirer de ces temps troublés est que la qualité des interactions peut être préservée par la bonne utilisation des outils; ce n’est pas optimal, mais suffisant néanmoins pour permettre aux individus d’opérer ensemble.
Une seconde leçon notable surtout en période de chômage partiel est la nécessité d’organiser des temps « sans réunion ».
Le confinement a permis de lever une croyance tenace en France, surtout dans l’industrie : on est efficace ensemble au bureau. L’auto-organisation des équipes et la responsabilisation de chacun a montré que le télétravail était viable et n’entravait en rien la performance (après un temps d’adaptation nécessaire aux équipes).
Une part demain, à définir, de télétravail, c’est un peu le deal gagnant-gagnant pour l’employeur et l’employé avec respectivement la réduction des coûts fixes (loyers) et un meilleur équilibre vie pro-person.
Enfin cette période a permis une accélération notable dans le développement de solutions digitales permettant le travail en commun des équipes, à distance.
Le télétravail, j’y crois, sans doute pas en mode full; c’est une aubaine pour les entreprises (coût fixe) et potentiellement pour l’environnement.